2003 – Complexes funéraires Yves Légaré, une nouvelle ère
Il a grandi au cœur même des salons funéraires. Curieux, polyvalent et déterminé, Yves Légaré embrasse dès son plus jeune âge l’héritage de ses grands-parents et de ses parents.
L’héritage en mouvement
Thérèse et Paul-Émile inculquent à leurs enfants non seulement le sens des affaires, mais aussi le respect des traditions et de la dignité humaine. L’entreprise passe de père en fille, puis en fils, s’adaptant à chaque époque sans jamais trahir les valeurs du fondateur.
3e d’une famille de 4 enfants, Yves Légaré est né au milieu des années 50, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Il habite alors à l’étage supérieure du tout premier salon funéraire de son grand-père Alfred Dallaire.
Dès l’âge de 5 ans, sa curiosité le pousse à aller regarder discrètement ce qui se passe dans la salle d’embaumement. Il n’est pas apeuré, mais surtout intrigué. Il passe beaucoup de temps au rez-de-chaussée où se déroulent les rencontres avec les familles et les expositions des défunts, mais est particulièrement intéressé aux activités du sous-sol, où les fourgons amènent les défunts par un accès via la ruelle.
Yves a habité ce logement de la rue Ontario, en face de l’église La Nativité, jusqu’à l’âge de 8 ans, pour ensuite déménager dans la maison familiale du quartier Rosemont.
Premiers pas dans l’entreprise familiale
À cette époque, son grand-père Alfred était déjà retraité. C’est donc le père de Yves, Paul-Emile Légaré et son épouse Thérèse Dallaire, fille unique d’Alfred, qui s’occupaient de l’entreprise.
Dès l’âge de 13 ans, Yves travaillait l’été au sein de l’entreprise familiale. En commençant par des tâches d’entretien ménager, laver les voitures, il travailla rapidement à conduire le fourgon pour aller chercher les défunts et les transporter au salon funéraire.
Vers l’âge de 17 ans, il travaille également à titre de porteur puis directeur lors de funérailles.
Un détour par les ondes et un retour aux sources
Son intérêt pour le domaine funéraire ne cesse de grandir, mais ses intérêts étant très diversifiés, il part étudier les sciences politiques à l’Université d’Ottawa. Il y découvrira une passion pour la radio étudiante, pour ensuite travailler comme animateur dans une station locale, puis une seconde à Montréal.
À ce moment, Yves possède déjà en lui la fibre de l'entrepreneuriat.
De retour à Montréal, il obtient son diplôme de l’Institut de thanatologie en 1980. Il se consacre dès lors à temps plein, à travailler dans l’entreprise familiale.
En quelques décennies seulement, Paul-Emile Légaré, homme visionnaire et son fils Yves, changeront de façon permanente les pratiques funéraires en Amérique du Nord.
Une carrière bâtie sur la polyvalence
Avec le temps. Yves développe une expertise dans tous les volets, administration, conseiller aux familles, et thanatologue bien entendu.
Sa polyvalence et ses aptitudes en gestion lui permettent de mettre sur pied divers outils de communication entre les divers départements et d’intégrer plusieurs systèmes pour coordonner la logistique des activités funéraires, ce qui était inexistant auparavant.
Son intérêt marqué pour l’immobilier contribue de façon majeure à l’expansion de l’entreprise. Ses recherches permettent la découverte et l’acquisition de plusieurs sites d’envergure, notamment ceux de Sainte-Dorothée et ville LaSalle.
Dans les années 80, Yves participe à la construction du Complexe Rive-Sud et du Mausolée Saint-Christophe, érigés sur le Cimetière Près du Fleuve à Longueuil. Sa planification rigoureuse est essentielle pour assurer le succès de ce projet de grande échelle.
Un duo complémentaire
C’est en 1992 qu’il fait la rencontre de sa conjointe Diane Laberge. Celle-ci a un grand impact dans sa vie et s’implique à temps plein dans l’entreprise familiale dès 2001, alors qu’elle dirige la construction du Complexe Ste-Dorothée, à Laval.
Femme d’affaires ambitieuse, ce sera son premier projet, mais non le moindre.
Tout au long de leur carrière, le couple s’implique activement dans diverses causes humanitaires afin de soutenir leur communauté. En quête d’autonomie et désireux d’en offrir davantage, Diane fonde en 2017 la Fondation Laberge Légaré, un organisme dont la mission est de soutenir et d’accompagner les personnes âgées de 15 à 35 ans dans leur lutte contre les dépendances et les troubles de santé mentale. Elle en assure désormais la direction générale.
De la continuité à la présidence
En 1996, Yves rachète l’entreprise familiale avec sa sœur aînée.
Fin prêt à assurer seul la prise de décision pour le futur, c’est en 2003 qu’il devient président et propriétaire unique de Complexes funéraires Yves Légaré.
Maintenant à l’image de la société contemporaine, c’est avec fierté et portés par ses racines qu’il assure la 3e génération de l’entreprise familiale.
Visionnaire et rigoureux, Yves trace la voie à la quatrième génération. Et déjà, un jeune homme à la fibre entrepreneuriale se prépare à prendre la relève…
