1931 – Alfred Dallaire : le point de départ d’une vocation
Depuis plus de 90 ans, l’histoire de notre entreprise familiale est intimement liée à celle du Québec. Quatre générations d’hommes et de femmes dévoués ont tour à tour façonné une mission fondée sur le respect, l’innovation et l’humanité. À travers cette série de publications mensuelles, nous vous invitons à découvrir les figures marquantes qui ont fait de notre entreprise ce qu’elle est aujourd’hui.
Cette épopée familiale, véritable saga, s’étend sur quatre générations.
Elle commence avec Alfred Dallaire qui, sans avoir fréquenté bien longtemps la petite école de Saint-Narcisse-de-Beaurivage, décide à l’âge de quinze ans qu’il ne travaillerait plus jamais pour les autres. Après avoir cumulé quelques petits boulots à gauche et à droite, il se forge une conviction : il sera son propre patron. Inspiré par un de ses cousins qui tient un salon de coiffure à Québec, Alfred nourrit le même rêve.
Avec une détermination hors du commun et au prix de nombreux sacrifices, il parvient à acheter un petit salon.
Source : Mais les hasards de la vie vont changer le destin d’Alfred.
L’histoire de l’entreprise Alfred Dallaire prend racine dans un geste de compassion et d’humanité survenu en 1931, au cœur du quartier Hochelaga, à Montréal. Cette année-là, une jeune femme sans famille et aux moyens modestes perd tragiquement la vie dans un accident. Faute de ressources financières et sans proches pour prendre en charge ses funérailles, aucun entrepreneur funéraire n’accepte de s’occuper des arrangements, craignant de ne pas être payé.
Touché par cette situation, le Père Vladimir Sluzar, figure respectée de la communauté, fait appel à Alfred Dallaire et à son épouse Aline Dupuis, alors propriétaires d’un salon de barbier du quartier. Devant l’urgence et l’importance de rendre un dernier hommage digne à la défunte, le couple accepte de transformer temporairement leur commerce en salon funéraire improvisé.
Ce geste, motivé par la solidarité et la dignité humaine, marque le début d’un long parcours. Inspirés par cette première expérience empreinte d’empathie, Alfred et Aline décident de se consacrer à ce nouveau métier. Ils fondent ainsi ce qui deviendra l’entreprise Alfred Dallaire, avec la volonté d’offrir un accompagnement personnalisé à ceux qui traversent l’épreuve du deuil.
Au fil des ans, les époux étendent leur réseau de salons funéraires.
En 1952, ayant pleinement réussi en affaires, Alfred Dallaire implique désormais son gendre Paul-Émile Légaré et sa fille Thérèse dans la gestion de l’entreprise familiale. La construction du salon funéraire sur la rue de Rouen à Montréal marque l’un des premiers jalons de leur collaboration.
À force de dévouement et de persévérance, Alfred a bâti les fondations d’une entreprise bien ancrée dans sa communauté. Mais bientôt, un nouveau souffle allait s’ajouter à cette aventure familiale, mené par un duo tout aussi visionnaire…
1955, Alfred et Aline passent le flambeau
